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Martin et le Danube

Chers lecteurs, Chères lectrices,

le texte ci-dessous a été publié en allemand dans la section Vie & Culture il y a quelques semaines. Encouragés par des utilisateurs francophones de paraforum intéressés à ce récit de voyage, j'aimerais vous proposer ma expérience au long du Danube également en français. Bonne lecture!

Une pensée, une idée, un souhait

nous avons tant d'energie en nous
Récit d'une aventure de Martin Senn: un voyage le long du Danube

de Donaueschingen à Budapest en fauteuil roulant

Martin Senn, 32 ans, technicien de machines, tétraplégique et en fauteuil roulant depuis 2001, nous dit vouloir suivre le Danube en fauteuil depuis sa source jusqu’à Budapest. Ce n’est certes pas très nouveau, mais Martin se déplacera autrement puisqu’il ne voya­gera ni en Swiss-Trac ni en handbike. «Cela ne m’a jamais intéressé», ajoute-t-il, «c’est quelque chose d’accessoire, je veux être libre et autonome.» L’idée lui est venue pendant un voyage au Népal avec une équipe du CSP. Il s’était alors contenté d’un minimum de bagages et de but en blanc l’idée lui est venue de voyager une fois ainsi, uniquement en fauteuil roulant, cela doit être «cool». Et pourquoi le Danube? «En fait, je l’ignore», confie-t-il, «j’avais entendu et lu quelque chose – et maintenant, je fais simplement le Danube


Au moment de notre première rencontre, il attendait encore son fauteuil roulant «préparé» qui devait être fignolé avant le départ. Tout est un peu «busy» maintenant, ­disait-il, ce qui ne semblait pas le stresser davantage. En premier lieu, il a fallu trouver une solution pour les WC, un trou dans le siège, non cela ne convenait pas car le sac de couchage qui se trouve sous le siège serait tombé. Il a choisi une solution simple qui consiste en un trapèze de rouleaux extractible. Son fonctionnement restait encore à prouver. Chaque chose a sa place sur le fauteuil roulant: la natte pour la nuit est à l’avant sous le fauteuil, le sac de couchage juste derrière, la tente est fixée aux poignées et le sac à dos est suspendu à l’arrière. Une petite cellule solaire est placée sur le sac à dos «pour charger le téléphone portable et pour avoir un peu d’électricité à l’arrière», précisait Martin en souriant. Il est vrai que le tout est assez lourd et l’obligera à changer un peu de position. Cela lui semblait bien un peu singulier, mais d’ici quelques jours, il ne se souviendra même plus comment c’était avant…


«Je n’ai pas encore été éjecté», écrivait-il dans le premier message qui suivait son départ. Puis nous n’entendîmes plus rien pendant deux semaines, ce n’était heureusement pas la longue période de pluie qui était en cause, mais l’accès Internet. Le 1er juillet le message suivant nous parvenait:

Ben voilà, où dois-je commencer…
J’arrive donc à Donaueschingen. C’est une journée de pluie comme dans la description du livre d’images. Un ami que j’ai connu en Argentine il y a une année, s’est spontanément décidé à m’accompagner dans cette aventure. Après les 10 premiers kilomètres déjà, je constate que mes bagages ne sont pas répartis judicieusement. Le fauteuil est trop «branlant» et je ne peux pas donner assez de pression sur les roues. Dans le village voisin, nous rencontrons Tanja, une couturière russe. Nous nous comprenons tout de suite très bien. Mais je dois encore trouver une solution à mon problème. Je fais donc installer des crochets métalliques dans le magasin de vélos situé de l’autre côté de la rue, et Tanja les coud à mon sac à dos. Il ne reste qu’à placer le sac de couchage et la natte sur la partie avant de l’essieu de façon que le sac à dos soit un peu plus en dessous du fauteuil. Ainsi le centre de gravité se déplace vers l’avant.


Maintenant, nous pouvons partir… si seulement il n’y avait pas cette pluie. D’abord, je cherche constamment à me mettre au sec, puis j’accepte la pluie. J’ai toujours pensé que je ne pouvais pas rouler sous la pluie croyant que j’allais glisser sur les circlips. Mais mon obstination à ne pas abandonner l’emporte et je me concentre donc sur chaque mouvement. Il est vrai que je ne roule pas vite «mais chaque mètre compte», me dis-je. Après trois jours, nous arrivons dans un village où nous ne trouvons aucune possibilité pour passer la nuit. Et bien sûr, il pleut de nouveau sans arrêt. Finalement, un paysan nous met son garage à disposition pour la nuit et nous nous y installons tant bien que mal.


Nul doute que Claude et moi formons une bonne équipe. Il se déplace à pied avec son sac à dos. Dans les premiers 200km, il faut constamment monter des pentes. Et avec mes 30 kilos sous les fesses, c’est très fatiguant. Mais là encore «chaque mètre compte». Dans de pareilles situations, mes pensées sont lentes, de plus en plus lentes. Le but n’est plus Budapest, mais chaque mètre devant moi. Arrivé en haut de la pente, je sens la force revenir et savoure d’autant plus la descente pour rejoindre Claude.


Et l’expérience des kilomètres de chemin gravelé longeant le Danube ne m’est pas épargnée. Je me révolte d’abord in­térieurement contre ce pénible défi. Mais bientôt le temps change, la pluie disparaît pour laisser place à des heures chaudes et je suis entouré par des milliers de moustiques lorsque je m’arrête sur la pierraille. En ce cas, mieux vaut poursuivre ma route, et sur deux roues tant qu’à faire.


Jusque là, je ne suis pas tombé souvent, mais cela arrive. La plupart du temps, ce n’est pas grave, sauf la chute d’il y a quelques jours: En traversant un passage souterrain emprunté par des voitures, j’ai voulu prendre mon élan pour arriver de l’autre côté sans problème. En pleine vitesse, les petites roues avant se sont mises à crépiter, le fauteuil s’est retourné sur le côté et je suis tombé au beau milieu de la chaussée. Heureusement, Claude a très vite été sur place pour nous évacuer, moi et le fauteuil encore roulant. Je n’ai eu aucune égratignure, mais j’ai eu du mal à retrouver mon souffle pendant un moment, et bien vite le trajet s’est poursuivi…


Nous rencontrons bien entendu des gens en cours de route. Le chemin longeant le Danube est connu pour être un itinéraire de randonnée cycliste, de sorte que Claude et moi ne passons pas inaperçus. Parfois certains descendent de leur vélo pour me pousser lorsqu’ils me voient peiner sur une pente. Je refuse poliment l’offre en ajoutant «à moins que vous vouliez me pousser jusqu’à Budapest?».

Les bons moments sont ceux où l’on fait une halte pour parler avec les gens du pays qui vous racontent leurs histoires, vous parlent de leur chagrin d’amour, de leurs problèmes relationnels, des voyages qu’ils ne font hélas plus depuis longtemps ou de leurs soucis quotidiens. Nous prenons toujours le temps de les écouter. Et lorsque nous les quittons, ces gens semblent soulagés, comme s’ils avaient vidés un lourd sac à dos.


La distance moyenne de parcours se situe entre 25 et 30km par jour. On se rencontre souvent plus d’une fois car les personnes âgées s’accordent parfois aussi une journée de pause. Nous arrivons donc à Regensburg et mon compteur affiche 325km. La chaleur me fait beaucoup souffrir à présent et nous allons changer notre rythme dorénavant. Dès qu’il fait jour (entre 4 h 30 et 5 h 30), nous nous mettons en route et faisons une pause à midi pour flâner dans les villes et nous reposer. Aujourd’hui j’ai rencontré une amie qui me ravitaille en cathéter et nous accompagne quelques jours.

Traverser les frontières - étape Passau et deux fois jusqu'à Vienne
Je suis arrivé à Vienne et c’est déjà la deuxième fois sur cette étape. Il y a quatre jours, je quittais Passau, je m'étais mis en chemin tôt vers 2h30. Claude a des problèmes avec son pied, il lui faut un peu plus de temps depuis quelques jours ou alors il me rattrape en train. Il a entendu dire que Prince donnait un concert ce soir-là, à Vienne. Il fallait qu'on y aille, donc il s'est chargé de réserver les places pour nous. J'ai fait mes derniers 35 km en roulant, puis je suis monté dans le train pour faire les derniers 80 km jusqu'à Vienne. Nous avons obtenu de très bonnes places et deux tiers de réduction à cause de mon fauteuil roulant! Le jour d'après, je me suis accordé une pause, j'ai fait un tour dans Vienne et j'ai vécu le cauchemar de toute personne en fauteuil roulant: avec tous mes bagages, je ne voulais pas prendre les escalators seul comme je le fais d'habitude. J'ai donc demandé à un monsieur qui venait d'arriver s'il pouvait se tenir derrière moi pour me donner un peu d'appui. Au milieu du trajet, je me suis senti littéralement partir en arrière, ne pouvant plus lutter contre le poids, j'ai dégringolé les escalators et j'ai atterri sur l'homme qui gisait déjà au sol. Arrivé en bas, je me suis rassis, les escalators étaient toujours en marche, l'homme était coincé et nous furent à nouveau transportés vers le haut jusqu'à ce que quelqu'un finisse par stopper les escalators. Là, j'ai pu me faire une idée plus précise de cet homme - très ivre - qui s'était appuyé sur mon fauteuil au lieu de me donner un peu d'appui. Je n'ai eu aucune éraflure, lui, en revanche, avait quelques plaies à la tête, mais c'est bien connu l'alcool ne fait pas que désinfecter, il soulage les maux.



Cette aventure ne m'a pas empêché de refaire les 80 km en train pour pouvoir parcourir, moi-même, le trajet jusqu'à Vienne en fauteuil roulant.
Mais revenons au lieu de départ, Passau, la dernière ville avant de changer de pays et de passer en Autriche. Je voulais faire une photo avec Claude devant la petite pancarte indiquant la frontière, mais j'ai dû l'attendre, car les pistes cyclables étaient à présent goudronnées, donc j'étais bien plus rapide que lui. Je pensais avoir connu tous les types de chemin, mais il y en avait un de particulier: goudronné, il serpentait pendant des kilomètres à travers le paysage vallonné et il penchait d'un côté ou de l'autre. Sur ces routes, tout se fait avec la force d'un seul bras, donc pour le reposer j'ai pris le ferry pour changer de berge.


J'attendais donc devant la pancarte, le regard tourné en direction de là où arrivait Claude. «Eh Claude» criais-je «viens, on fait une photo ensemble.» «Oui, ça a vraiment l'air bien» cria-t-il en retour, «Je n'ai jamaiiiis vu ça!». Je n'avais pas vraiment compris jusqu'à ce que je dévie le regard à cause du flash de l'appareil... (Voir photo). Depuis cette rencontre, je ne dors plus vraiment sur mes deux oreilles quand je suis dehors.


Nos changements d'horaires de conduite me firent du bien à ce moment-là; nous les avions décalés la nuit, car il faisait tout simplement trop chaud à partir de 11h00. C'était agréable quand un lac ou une piscine municipale étaient dans les parages. On pouvait s'y laver, s'y reposer et nager.


Depuis que je suis seul sur la route, la plupart du temps, je rencontre encore plus de personnes qui me saluent de la main et qui me crient «salut» ou qui opinent de la tête quand je descends du trottoir et qui me lancent un «respect» en chemin. Vu que j'ai plus de temps en journée maintenant, je fais toujours de nouvelles rencontres. Je m'assieds au bord du lac avec des gens jusque tard dans la nuit, puis je peux dormir quelques heures sur leur canapé avant de reprendre la route.


Après 700 km, il ne reste plus que la dernière étape avant Budapest. À Vienne, je dois de nouveau faire une halte, car le renouvellement des cathéters ne se passe pas comme je l'avais imaginé. De plus, mes roues avant n'ont presque plus de caoutchouc et les circlips sont troués au niveau du grip, ce qui provoque des douleurs dans les mains au moment du freinage. Apparemment, il n'est pas possible de remplacer les circlips. De plus, on va voir si je continue le voyage avec Claude ou pas, et si oui comment. D'un côté, son pied est gonflé, ce qui le ralentit, mais ce n'est pas sûr que je sois aussi rapide sur les routes de Hongrie, j'ai peut-être tout simplement été très gâté ces 200 derniers km. D'un autre côté, on a besoin l'un comme l'autre de prendre un peu nos distances. Je suis du genre spontané: on verra bien ce qui nous arrive et souvent il en ressort du positif, alors que Claude préfère savoir où l'on dormira le soir et à quel endroit on sera exactement. Un peu des deux, ce serait la combinaison parfaite. Et puisque chacun fait le voyage de sa propre initiative, on peut y aller tranquillement et se laisser l'espace dont on a besoin. De plus, une infection urinaire me contraint à laver mes vêtements tous les jours et les spasmes toujours plus nombreux me restreignent à chaque transfert. Même les ampoules aux mains, qui ne se soignent pas vraiment, auraient bien besoin d'un temps de repos.
Ici, à Vienne, je vais recharger les batteries, puis en avant pour les 300 derniers km, direction BUDAPEST!


La dernière étape - une pensée, une idée, un souhait - l'arrivée à Budapest
À 3h du matin, Claude et moi avons quitté Vienne pour partir en direction de la Slovaquie. Claude a eu de bonnes idées pour remettre mon fauteuil roulant sur le droit chemin. Nous avons rafistolé les trous au niveau du circlip avec une colle à bi-composants et nous avons remplacé les roues avant par celles qu'Orthotec (Nottwil) nous a envoyées par la poste. Après avoir longuement négocié, j'ai enfin reçu mes cathéters à la pharmacie et on a pu continuer.


Il restait seulement 50 km de route bien goudronnée jusqu'à la frontière, ainsi nous avons atteint Bratislava en deux jours. De là-bas, nous avons opté pour le chemin côté slovaque, car il suit directement le Danube, le long du barrage.


Oui, ce barrage... j’ai encore une fois dû donner le maximum. Heureusement, cette dure épreuve est arrivée à la fin, quand j'étais dans une bonne condition physique. Des kilomètres sans avoir la possibilité de remplir la bouteille d'eau. Alors que nous prenions toujours la route la nuit, il me restait le matin encore 10 km à parcourir sous 34° à l'ombre et là ce qui devait arriver arriva: un bruit sourd derrière moi et j'ai compris ce qu'il s'était passé. La bouteille en PET remplie d'eau avait glissé du sac à dos et je ne pouvais rien faire d'autre que la regarder dévaler le Danube. J'étais donc assis là, seul sous une chaleur insoutenable et en plus privé d'eau. J'ai tout de suite pensé au danger extrême que représentait un coup de chaleur. Il n'y avait plus qu'une solution: «C'est dans le mouvement qu'est la force» me traversa l'esprit. Lentement mais sûrement, mes bras se mirent en mouvement jusqu'à ce que revienne un «flow». Un «flow» se déroule comme tel: juste avant que ma vessie ne soit pleine, je commence à transpirer, ce qui me refroidit fortement. De plus, dans cet état, je ne ressens aucune douleur dans les muscles et je peux mettre les bouchées doubles. Le tout dure seulement 20 minutes, puis je dois vider ma vessie, sinon j’ai ce que l’on appelle «l’effet Gutmann». Dans ces 20 minutes, je parcours tout de même jusqu'à 5 km, ce que je réalise en une heure environ en temps normal. Cela m'a finalement sauvé de cette situation désespérée. En pleine concentration, j'en aurais presque écrasé les deux Suisses qui m'attendaient. Ils étaient passés à côté de moi en vélo et s'étaient dit: «C'est impossible de parcourir un tel trajet sous cette chaleur et avec un fauteuil roulant». J'ai pu m'accrocher à leurs vélos pour les 3 derniers km.


C'est ainsi que se déroulèrent les 200 derniers km jusqu'en Hongrie. Claude était à chaque fois au moins 10 km derrière. Il avait de plus en plus mal aux jambes et il me rattrapait à chaque fois en faisant de l’auto-stop.


La motivation augmentait à mesure que Budapest approchait. Quelques obstacles restaient à surmonter et cela n'aurait pas été possible sans l'aide de Claude, comme par exemple lorsque la route s'est arrêtée tout net et qu'il a fallu traverser le ruisseau pour passer de l'autre côté. Puis enfin
le dernier jour, les derniers 35 km... Claude prit le train jusqu'à Budapest pour pouvoir déjà rechercher un motel. Moi, je roulais avec mon fauteuil à travers le trafic toujours plus dense au cœur de cette magnifique ville historique. Sur la promenade le long du Danube, je me suis accordé une bière pour symboliser l’arrivée. Intérieurement, toute la tension accumulée, celle qui m'avait poussé à ne pas abandonner, disparaissait. Je me suis écroulé et j'ai pleuré, tant ce qu'il venait de se passait était incroyable; je n'arrivais presque plus à y croire.


Ainsi, je souhaite remercier à présent toutes les personnes qui m'ont aidé et qui m'ont motivé, à commencer par Martin, qui m'a aidé dans la recherche d’un emploi à SPZ, et par Simone, qui a modifié mon sac à dos à la dernière minute et qui m'a cousu une dragonne pour que mon fauteuil roulant soit paré pour le voyage. Je remercie aussi Orthotec-Mechanik qui a accepté de faire les modifications spontanément et qui a surtout livré, à Vienne, les pièces de rechange. Merci à «transa» qui a pris en charge une grande partie des coûts de l’équipement et qui m'a fourni des conseils professionnels. Merci à l'entreprise SISTAG qui m'octroya deux mois de congés pour ce projet. Et je remercie évidemment mes amis qui m'ont rendu visite pendant cette période ou qui ont fait parfois un bout de chemin avec moi.
Helene, que j'ai rencontrée quelques jours avant mon départ, prévoyait de venir à Budapest avec son combi Volkswagen «Schnäggehüsli». Heureusement, je l’avais ravitaillée en cathéters à l'époque et ainsi on s'est retrouvés à Budapest. Merci pour ton amitié et pour cette virée à Ozora, un des plus grands festivals de trance Goa d'Europe.


Claude, tu as été un fidèle compagnon de voyage. Respect que tu aies pu me suivre malgré ton pied et tes lourds bagages sur le dos!
Maintenant, à Budapest, je me remets de ces 1000 km parcourus en fauteuil roulant. Nous avons encore une semaine avant le vol de retour et nous profitons de la vie nocturne, mais aussi des promenades quotidiennes dans la ville pour contempler tous les impressionnants sites touristiques et pour discuter avec la population. Ainsi, j'ai rencontré dans une des ruelles trois enfants qui m'appelaient derrière les barreaux d'une fenêtre. Pour pouvoir faire une photo des trois, j’ai réalisé, en contrepartie, des acrobaties avec mon fauteuil.


Résumé de ce voyage:

Un point, une pensée, une idée, un souhait, un rêve... Plus on croit en ce que l'on veut, plus on accordera d'attention à ce que l'on souhaite et le tout finira par se densifier jusqu’à devenir réalité –tout comme ce voyage. Une pensée, une idée, un souhait – nous avons tant d'énergie en nous. C'est notre tête, notre raison, qui souvent nous entrave. Merci à moi d'y avoir cru et d'avoir fait confiance à mon souhait.

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